
Previously : pour ralentir l'effritement des ventes du fanzine, j'ai un plan. Début 2019, je décide de publier deux numéros printaniers au lieu d'un seul. Gros taf.
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Pour pouvoir double boucler dans les temps, je commence par alléger mon calendrier de convs. J'annule une date en février, une autre en mars, et refuse une invitation pour début avril. Je ne garde que trois events, dont Orc'Idée à la mi-avril, qui devient ma date butoir. Aller en Suisse sans mes premières nouveautés de 2020 serait un crève-cœur. La deadline est tenable, faut quand même que j'y mette pas mal du mien. Donc je bosse de chez taf.
Mi-février, je m'autorise une pause playtest. Trois séances, une longue et deux courtes, qui, entre la prépa, les parties elles-mêmes et les comptes rendus, me bouffent une grosse semaine. Le risque est calculé. Rétrospectivement, je ne regrette pas de l'avoir pris. Primo, ce fut super cool. Gros fun de réunir des potes dans ma cuisine, ça m'a bien vidé la tête. Secundo, ces séances m'ont permis d'aboutir mon cycle de playtest pour le premier numéro de 2021, ceux des numéros de 2020 étant évidemment achevés depuis longtemps (je m'étais organisé courant 2019). Dans le contexte de confinement actuel, je me dis que j'ai vraiment bien fait car je ne sais pas du tout quand je serai en mesure d'organiser une nouvelle séance du Kitchen Club.
Reste que sur le moment, cela me coûte une semaine. Or dans le même temps, je dois accompagner la sortie d'un webzine Sombre lancé par deux fans. Comme c'est leur premier numéro, il y a évidemment quelques boulons d'orga à serrer. Voilà que je me retrouve à rédiger des mails longs comme le bras à des heures indues. Chronophage au possible. Je perds du temps putain.
Résultat, l'écriture du second numéro n'avance pas comme elle le devrait. Et ralentit encore lorsque je suis contraint de débrayer pour préparer la campagne de com' autour de ma formule d'abonnement. C'est un tel enjeu que pour mettre toutes les chances de mon côté, j'ai prévu un feuilleton en une quinzaine de jours. Sa rédaction m'a pris énormément de temps. Une bonne grosse tartine de texte, que je me suis efforcé de fignoler pour être le plus efficace possible.
La mise en ligne elle-même m'a beaucoup mobilisé, ce qui ne m'a pas surpris. À force, j'ai pris la mesure de la promo sur le Net. C'est un vrai travail. En l'occurrence, deux semaines à peaufiner mes épisodes à mesure de leur mise en ligne, et à répondre aux réactions des internautes, pour la quasi-totalité fort sympathiques. Community manager, quoi.
La suite demain.